La Cité Invisible
La Cité Invisible pour chant, flûte, Violoncelle et piano
Musique et texte : Peio Çabalette
Commande de la ville de Saint Jean de Luz et du Pianiste et Chef d'orchestre Jean François Heisser pour le 70ème anniversaire de la mort de M.Ravel et pour l’Académie Internationale de musique Maurice Ravel, cette œuvre emprunte sa nomenclature instrumentale aux Chansons Madécasses de Maurice Ravel.
Une musique très calme, presque hypnotique, s’y déploie en une riche texture dans laquelle instruments et voix tendent vers une couleur orchestrale.
Le texte, par l’utilisation d’une langue inventée et de quelques courtes phrases en langue basque (d’une sémantique assez Ravelienne) ajoute à la pièce une dimension profondément mystérieuse.
La Cité Invisible nous invite à entrer dans un espace imaginaire, secret, constellé de bruissements, de battements d’ailes, de mouvements étoilés et d’appels très doux et lointains. Est-ce la voix de cet enfant de huit ans qui, parfois, parle encore en nous et nous demande de ne pas trahir ses rêves ?
Non zaude ameslari umea ? Où es-tu enfant rêveur ?
Non zara neskatila zuhaila ? Où êtes-vous demoiselle blanche ?
Lo zara ? Etes-vous endormie ?
Lur argi batetan aurkitu nahi zaitut ! Au delà d'une terre lumineuse je voudrais vous trouver!
Nahi nuke jaraitu xoriaren hegada ! Je voudrais suivre le vol de l'oiseau !
Xoria dut maite ! C'est l'oiseau que j'aime !
Ume bakartzale non zira ? Où es-tu enfant solitaire ?
Lur miragari batera eraman nahi zaitut ! Je voudrais t'emporter vers un pays fantastique